Johan Boydens, chef d’unité adjoint de la Protection civile de Jabbeke : “Nous avons d’abord ôté la graisse à l’aide de couteaux de cuisine. D’autres outils, tels qu’une scie articulée ou des meuleuses, ne pouvaient pas être utilisés avec une telle épaisseur de graisse. Nous avons ensuite enlevé les entrailles de la carcasse à l’aide de grues excavatrices et découpé la carcasse. Enfin, nous avons déposé ces parties dans des conteneurs étanches que nous avons pu acheminer, à l’aide de véhicules 4x4, vers une entreprise de traitement des déchets.”

Mercredi et jeudi matin, la Protection civile a aidé des scientifiques à prélever les échantillons nécessaires pour l’analyse scientifique. La Protection civile a assuré l’éclairage et fourni une grue pour détacher le cartilage. L’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (IRSNB) conservera certaines parties du cachalot telles que le crâne, la mâchoire inférieure ainsi que des vertèbres et des côtes. Des membres de la Protection civile ont transféré ces parties à l’Université de Gand.

La Protection civile a transporté le reste du cadavre vers l’entreprise Rendac de Denderleeuw, entreprise de traitement des déchets d’animaux. Après traitement, le produit final organique sera acheminé vers la centrale de biocarburants d’Electrawinds à Ostende. Les 12,5 tonnes de graisses du cachalot peuvent générer jusqu’à 50.000 kWh d’électricité verte, estime Electrawinds. Cela correspond à la consommation annuelle de 14 foyers.